La ‘Charte de Barcelone pour les droits des citoyens à l’ère numérique’ (#BarcelonaDigitalRights) a été présentée ce matin au siège du Barreau de Barcelone (ICAB), en tant qu’un des actes centraux du deuxième congrès mondial sur le droit numérique.
L’ICAB présente la «Charte de Barcelone pour les droits des citoyens à l’ère numérique», soutenue par universités et entités de la société civile.
Les responsables de la présentation publique de la ‘Charte de Barcelone pour les droits des citoyens à l’ère numérique’ étaient Rodolfo Tesone, député du conseil de direction de l’ICAB et président de la Commission de Transformation Numérique de l’ICAB et Francisco Bonatti, membre de la Commission de Transformation Numérique et responsable de l’équipe de rédaction de la Charte, conjointement avec les « Project Partners » :
(Département des politiques numériques et de l’administration publique de la Generalitat, conseil municipal de Barcelone, université autonome de Barcelone, université Pompeu Fabra, université ouverte de Catalogne, université polytechnique de Barcelone – Tech-Barcelona, université Cardenal Herrera, European Law Faculties Association, Barcelona Supercomputing Center, Institute of Law and Tecnology, Institut de sciences politiques et sociales, Ordre des avocats de Madrid, ENATIC (Association des experts nationaux en droit des TIC), Association des utilisateurs de l’Internet, Association catalane des juristes démocrates (ACJD), Association espagnole pour la promotion de la sécurité de l’information (ISMS Forum Spain), Réseau de Communication local, association espagnole de Compliance, commission de la transformation numérique pour la profession d’avocat, section de la technologie de l’information et de la communication de l’ICAB; Section des droits de propriété intellectuelle et droits des image de l’ICAB; Reporters sans frontières; Fédération ibéro-américaine d’associations de droit et d’information (FIADI); avocats et experts en TIC, entre autres).
La préparation de la Charte est un projet transversal de portée internationale, promu et dirigé par la Bâtonnière du Barreau de Barcelone, Mª Eugènia Gay, et par le président d’ENATIC et député du conseil de direction du Barreau, Rodolfo Tesone, dans le but de jeter les bases d’un accord mondial rendant compatible la préservation des droits de l’homme avec l’impact que l’évolution des technologies a eu ces dernières années dans la société d’aujourd’hui, étant donné le nouveau scénario dans lequel nous nous trouvons et dans lequel les systèmes juridiques actuels peuvent disposer de réponses insuffisantes pour affronter les demandes des citoyens. Pour cette raison, l’Ordre des avocats de Barcelone, qui a toujours mené les revendications juridiques de la société visant le progrès, a lancé un appel aux universités, centres scientifiques, entités de la vie économique, experts en droit numérique, avec l’objectif de créer un groupe de travail chargé de lancer le processus de rédaction de la « Charte de Barcelone pour les droits des citoyens à l’ère numérique ». Lors de la préparation de ce texte, il a été défini comme principe, d’une part, de garantir le respect des droits fondamentaux de l’homme et des principes démocratiques de la société, en tenant compte du fait que les progrès technologiques imparables dans lesquels la société est immergée et l’usage généralisé des TIC ont révélé de nouveaux dangers pour la protection des personnes, en particulier dans des domaines essentiels tels que le droit à la vie privée ou le droit à l’honneur.
D’autre part, veiller à ce que l’évolution des technologies et l’impact sur la société conservent l’être humain et ses droits essentiels dans l’épicentre.
Quels droits sont reconnus dans la Charte de Barcelone pour les droits des citoyens à l’ère numérique » ?
Le résultat de ce travail est la Charte qui a été rendue publique aujourd’hui et qui met en avant des droits tels que: le droit à l’identité numérique; droit à la citoyenneté numérique; droit à la vie privée et à la confidentialité dans l’environnement numérique; droit à l’oubli et à la mémoire numérique; droit à la protection des données personnelles; droit à la liberté de pensée, d’expression et d’information dans l’environnement numérique; droit à l’éducation et à la formation numérique; droit à la liberté d’entreprise et au développement technologique; droit à l’égalité et à l’interdiction de la discrimination dans l’utilisation des technologies; droit d’asile; droit à la protection des mineurs, des personnes ayant une diversité fonctionnelle et d’autres groupes vulnérables; droit à la protection des travailleurs dans les environnements technologiques; droit à la protection des consommateurs et des utilisateurs dans les environnements numériques; droit à une protection effective dans les conflits numériques, entre autres.L’ICAB tient à souligner que la « Charte » présentée aujourd’hui n’est pas un document fermé. Les contributions continueront d’être reçues et le nombre de « project partners » continuera à augmenter, en particulier sur la scène internationale. Cette « Charte » vise à faire de Barcelone la capitale mondiale des droits numériques.
Pourquoi le nom de “Charte de Barcelone” ?
L’importance de la ville de Barcelone, sa tradition juridique indéniable, sa capacité à innover, à créer et à répondre aux défis mondiaux, son statut actuel de « hub » européen de la recherche technologique et de « cluster » d’entreprises numériques technologiques d’importance mondiale, et avec une trajectoire historique dans la défense des droits des personnes, nous amènent à revendiquer le nom de ce document : « Charte de Barcelone pour les droits des citoyens à l’ère numérique ».
Vous pouvez consulter toutes les informations sur la ‘Charte de Barcelone pour les droits des citoyens à l’ère numérique’ dans http://digitalrightsbarcelona.org/